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(4ème volet de notre reportage sur Concorde - Le réveillon 1996 à RIO en Concorde)
Reportage réalisé par Marie-Antoinette Guillon et diffusé avec son aimable autorisation

REVEILLON à RIO DE JANEIRO                                                                                                                    page 1

Vers le 20 décembre, l’agence TMR France de Marseille, vient à nouveau nous tenter. Elle nous propose de passer le réveillon 1996 à Rio de Janeiro et d’y aller en Concorde !

Après quelques réflexions nous nous décidons, après tout on ne vit qu’une fois et autant en profiter. Et nous voici donc parties pour l’aéroport de Paris Roissy Charles de Gaulle.
 

Nous avons les deux premières places dans le Concorde. Une hôtesse d’Air France nous dira, le lendemain, que ce sont des places de roi !

 

(1) Le parcours

(2) Le nez du concorde

Paris-Dakar-Rio de Janeiro

Nous décollons, le samedi 29 décembre 1996, à bord du bel oiseau blanc, par moins dix degrés ! à Paris.

Nous longeons les côtes de Mauritanie que nous voyons par le petit hublot et cette incroyable luminosité, un ciel bleu foncé, à environ 18.000 mètres d’altitude.

 

Après un vol de 2 heures 40, dont deux heures dix en vitesse supersonique, nous atterrissons à Dakar pour une escale technique d’une heure car l’autonomie de vol du Concorde ne permet pas de faire Paris-Rio en un vol sans escale.
Voici quelques renseignements, donnés par le Commandant de Bord, Monsieur Brulant, lors de ce vol :
«La distance maximum pour un vol Concorde est Paris New York soit 6.200 km. Il vole le mieux à Mach 2 et en pleine puissance des moteurs à 15.000 mètres. Il consomme 22 tonnes de pétrole à l’heure. Sur une minute et demie que dure le décollage avec la post-combustion, nous consommons 82 tonnes à l’heure.
A 180 degrés, à Mach 2, l’avion se dilate d’environ 25 cm


Autre particularité de cet avion, on doit faire varier le centrage pendant le vol, c’est par l’apparition d’ondes de choc. Il faut déplacer le centre de poussée vers l’arrière lorsqu’on accélère et vers l’avant lorsqu’on décélère donc notre mécanicien naviguant qui est chargé de ce centrage joue en permanence avec 46 pompes et robinets en faisant passer le fuel de l’avant vers l’arrière et de l’arrière vers l’avant. »

(4) La Mauritanie vue du Concorde.

L’escale à Dakar nous permet  d’admirer et de photographier « notre Concorde » par une agréable température de 24 degrés.

A l’embarquement, 85 tonnes de kérosène. A l’arrivée à Rio, en 3 heures et 5 minutes, nous aurons consommé 68 tonnes.

Le co-pilote de ce vol est Eric Celérier, il a réalisé un dessin (3) sur l’arrivée du Concorde à Rio.

 

(3) Le Concorde à Rio.

(5) A Dakar, sous le Concorde.

En descendant de l’avion, nous sommes accueillies par la télévision et la presse brésilienne car le Concorde venant rarement au Brésil, c’est un événement pour les Brésiliens. Installation dans le bel hôtel « Le Méridien » situé sur la célèbre plage de Copacabana où il fait 30 degrés ! C’est l’été.

Visite de Rio

Lundi 30 décembre, visite de cette belle ville en taxi privé. Promenade dans le beau Jardin Botanique situé au pied du Corcovado et de son célèbre Christ-Rédempteur qui domine toute la ville. Cette statue fut réalisée par le sculpteur français, Paul Landowski, en 1931.

En pénétrant dans ce jardin, créé en 1808, on a l’impression d’entrer dans la nef d’une cathédrale gothique car son allée principale est bordée de très hauts palmiers de plus de 40 mètres. Les graines de ces palmiers proviennent de l’ile Maurice.C’est très agréable de se promener dans ce jardin parmi les arbres et plantes tropicales loin de la foule des plages. Sur un étang flottent de grands nénuphars roses et  des fleurs de lotus blanches. C’est l’arbre de bois rouge, le « Pau Brazil », qui donna le nom au Brésil.

La visite continue vers le beau parc national. Passage devant l’aqueduc blanc de Lapa, construit en 1750. Il comporte 42 arches doubles, mesure 270 mètres de long et au-dessus y passe un vieux tramway. Visite de la très belle église baroque de « Gloria do Outeiro » » (Gloire sur la colline), les murs intérieurs sont recouverts de faïences bleues et blanches portugaises, les « Azulejos ». L’église date de 1714 et se situe sur une colline de 61 mètres dominant la baie de Guanabara et le Parc de Flamengo.

Près de la Cathédrale Métropolitaine, construction en béton en forme de cône tronqué, se trouve une église dont la façade est la réplique de Notre-Dame de Paris.

Durant la période impériale qui dura de 1825 à 1899, la couleur des palais impériaux était le « vieux rose » et seul l’empereur avait le privilège d’avoir cette couleur sur les murs extérieurs de ses palais. C’est l’empereur Pedro II qui abolit l’esclavage en 1888. Rio fut la capitale du Brésil pendant 200 ans, de 1763 à 1960. Brasilia est actuellement la capitale du pays.
                                                                                                                                                (7)
La colline du Corcovado.

Suite du reportage ici
(Illustrations photos et reportage : 1.Air France, 3.8.Eric Celérier, 2.4.5.6.7.Marie-Antoinette Guillon. )     Mise en forme web Cotatel SA
 
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